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Les courses de plat

Comme pour toutes disciplines, l’analyse des partants est essentielle pour sélectionner les meilleures chances d’une course : analyse des performances, valeur handicap ( hausse et baisse, valeur limite), croiser les lignes, jockeys, aptitude au terrain et à la distance, la condition, le parcours…
Voici quelques conseils pour analyser et établir un bon pronostic au Quinté :

La forme

La condition du cheval est l’un des facteurs le plus important. Un cheval en grande condition et qui reste sur de bonnes sorties aura toujours plus de chances de participer à l’arrivée. Il est par contre peu probable de voir un cheval s’illustrer s’il reste sur de nets échecs où s’il n’a pas été revu en compétition depuis plusieurs mois.
Certains chevaux seront également performants plus performants en été ou en hiver. On parle de forme saisonnière.

 

Le parcours

Animateurs et Attentistes.
Comme dans chaque discipline, et surtout dans les Quinté où les partants sont nombreux, le parcours peut faire la différence. Un cheval attentiste qui doit courir caché, peut subir les aléas de la course. Il peut ne pas être chanceux, se retrouvant bloquer par d’autres concurrents. Il va donc subir plus facilement les aléas de la course, ne pas avoir ses aises au moment opportun contrairement à un cheval qui va de l’avant.

 

L’aptitude au terrain

Le terrain peut être lourd, pénible ou souple, bon suivant la météo. Certains chevaux ne pourront être performant sur des pistes pénibles ou vice-versa.
L’état du terrain est mesuré le matin des courses avec un pénomètre
Au galop, l’état du terrain est mesuré avec un pénétromètre le matin des courses. A la suite de ce calcul, on obtient un indice (l’indice pénométrique) :
2,2 très léger
2,3 à 2,7 léger
2,8 à 2,9 bon, léger
3,0 à 3,2 bon
3,3 à 3,4 bon, souple
3,5 à 3,7 souple
3,8 à 4,1 très souple
4,2 à 4,5 collant
4,6 à 5,0 lourd
5,1 et + très lourd

 

Le port des œillères

Il permet à un cheval de se canaliser sur sa course. Un cheval qui porte donc des oeillères pour la première fois ou rarement sera à repérer mais n’est pas pour autant un gage de réussite. Les œillères sont là principalement pour combler une lacune (cheval craintif par exemple).
Il existe deux types d’œillères : les œillères classiques, peaux de mouton placées de part et d’autre de la tête et les oeillères australiennes qui limitent moins le champ de vision.
Les chevaux possèdent un champ de vision très large. Les œillères permettent donc aux chevaux d’être moins distraits.

 

La corde

Lors d’une course de plat, les chevaux sont placés dans une stalle de départ et hérite d’un numéro désigné par tirage au sort. Le n°1 est à la corde et le n°18 à l’extérieur. Le n°18 aura donc une distance plus longue à parcourir et se trouve désavantagé.

 
La distance

Les chevaux évoluent sur une distance qui est propre à leurs aptitudes.
Les courses de sprinters : de 1.000 mètres et 1.100 mètres
Les courses de flyers : de 1.200 mètres à 1.400 mètres
Les courses de milers : de 1.600 mètres à 1.800 mètres
Distances intermédiaires : entre 1.800 et 2.400 mètres
Distance classique : 2.400 mètres
Les courses de tenue pour stayers : plus de 2.400 mètres

 

Le poids

Sur une courte distance, le poids est moins important. Sur une plus longue distance, le poids à porter peut être préjudiciable pour le cheval. Lorsque le cheval gagne un handicap, il se voit pénaliser au poids et sa marge se réduit donc. Il faudra attendre généralement plusieurs courses si sa valeur est trop haute pour qu’il puisse refaire surface et donc revenir à un poids où il peut être compétitif.
Inversement, il faut se méfier d’un cheval dont la valeur a été revue à la baisse même s’il reste sur des échecs. Il ne devrait pas tarder à refaire surface.

 

La valeur handicap

C’est le handicapeur qui détermine cette valeur suivant les performances et la qualité d’un cheval.
Le poids porté par le cheval est égal à sa valeur handicap à laquelle on ajoute la référence de la course.
Le principe de ces épreuves est d’égaliser les chances de chaque concurrent. Des poids différents leur sont octroyés suivant leurs performances passées. Ainsi un cheval qui vient de remporter une course se voit pénaliser au poids. Un cheval qui reste sur des échecs se voit délester au poids.

La valeur handicap représente, en kilos, la valeur théorique du cheval. Plus ses performances sont bonnes, plus sa valeur augmente et vice-versa.

Elle n’intervient dans le calcul des poids que dans les courses à handicap.
Poids porté = valeur + référence du handicap.

Les chevaux sont donc censés avoir une chance égale.
C’est pourquoi les courses à handicaps sont souvent intéressantes aux gains, les combinaisons de gagnants possibles étant plus nombreuses.

Plus la valeur d’un handicap est basse, meilleur sera le lot.

Handicap, de l’expression anglaise « hand in cap « , signifie « main dans le chapeau ».

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