La vie d’un cheval de course

La vie d’un cheval de course

Que devient un cheval de course ?
Au terme de onze mois de gestation nait le poulain ou la pouliche. Son âge sera déterminé au 1er janvier de l’année dans laquelle il est né.
Pendant sa première année, le foal (poulain ou pouliche) profite d’un bon paddock.
Après leur première année, les foals sont appelés « yearlings » (au 1er janvier de l’année qui suit sa naissance). Débute alors leur phase d’apprentissage et d’entrainement. On les habitue à la selle, à la monte du cavalier. Ils entrent dans la phase de débourrage.
Ils nouent un lien avec le lad qui est leur cavalier d’entrainement mais qui assure également le lien affectif, la complicité dont ils ont besoin.

cheval de course

Ils sont ensuite orientés vers la « qualification ». Cette épreuve est un test d’aptitude. Plusieurs essais de qualifications sont possibles. Les chevaux doivent courir en un temps limite de 2 minutes sur une distance de 2000 mètres au trot pour les trotteurs et au galop pour les galopeurs ( Pur Sang). S’il manque de vitesse ou s’il a pris le galop sur plus de cinq foulées, le cheval est disqualifié.
Lorsqu’il ne se montre pas performant lors de ces épreuves de qualification, il est dit « réformé ».

Ceux qui réussissent la qualification peuvent rejoindre l’écurie d’un entraineur.
Ils deviennent étalon ou poulinière à partir de quatre ans.
Leur carrière dure entre entre 3 et 10 ans.
A deux ans peuvent commencer les premières courses du trotteur. Les meilleurs chevaux de chaque génération participent aux critériums successifs. Les plus doués vont alors se diriger vers le sommet : Prix d’Amérique (Attelé) et de Cornulier (Monté).
A deux ans également commencent les courses du galopeur. Elles sont classées par catégorie : Les Groupes – Les listed-race – Les courses à handicap – Les courses à conditions – Les réclamers

Ceux qui n’ont pu donner satisfaction sont reconvertit dans l’équitation de loisirs et pour les moins chanceux dans les abattoirs.

Beaucoup de chevaux réformés ou retirés des courses sont encore en bonne santé.

Un cheval vieillissant, ou qui a des inaptitudes physiques, qui enchaine les mauvaises performances, ou encore les difficultés financières d’un propriétaire, amènent les chevaux à un triste sort en général. Le nombre de chevaux réformés des courses et abattus est estimé à 9500 par an. Les chevaux trotteurs étant majoritaires.

De plus en plus d’associations se mobilisent pour prendre en charge ces chevaux réformés. France Galop a également créé un fond de reconversion destiné à sauver des chevaux de course de l’abattoir.
Grâce à toutes ses mobilisations, de moins en moins de propriétaires optent pour l’abattoir ou laissent mourir leur cheval au fin fond d’un pré.

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