Histoire des courses hippiques

L’histoire des courses Hippiques

 

courses de charLes courses de chars, les premières, ou courses de chevaux montés, existent dès la plus haute antiquité. En Grèce, les concurrents des Jeux Olympiques luttent pour la gloire, mais à Rome, à Byzance, les jeux du cirque soulèvent les passions populaires et vont jusqu’à se terminer en batailles.

Aux premiers siècles et au début du Moyen Âge, les courses participent aux légendes, des prouesses guerrières et de la « geste ». Elles existent déjà sous Charlemagne.
C’est l’époque de Bayard, vainqueur d’une course dotée par l’empereur de 400 marcs d’argent. Puis elles prennent, comme les tournois, l’aspect de défis entre grands. L’orgueil ou la magnificence leur servent de mobile. Hugues Capet donne, en un présent royal, à son beau-frère Athelstane, roi anglo-normand, tout un lot d’étalons probablement arabes.

Mais les croisades vont révéler à l’Occident le cheval arabe et, par voie de conséquence, ouvrir, quelques siècles plus tard, l’ère véritable des courses codifiées et réglementées. Richard coeur de Lion soutient les races orientales et institue la première course anglaise sur la lande d’Epsom dotée de 40 livres d’or. Il comprend tout le profit que l’élevage national peut retirer d’une infusion de sang oriental. Il importe des étalons arabes qu’il croise avec des juments locales sélectionnées.

les courses de chevauxAu cours des siècles qui suivent, les importations de sang arabe continuent, sans méthode, de façon désordonnée, mais favorisent chez les Anglais, avec l’amélioration de la race chevaline, l’éclosion des premiers symptômes de l’« esprit sportif » Henri VIII créent des prix fameux : la St George’s Bell d’argent et les « courses au clocher ».

La première loi réglementant les courses date de 1512.
Puis les « plates », plateaux d’orfèvrerie, s’ajoutent aux précieux trophées hippiques. La prospérité des courses, qui va grandissante. La popularité des courses aux clochers, organisées de village à village, où l’on franchit tous les obstacles naturels qui se présentent, développe chez tous le goût du sport.

Jacques 1er (1566- 1625) crée le premier hippodrome à Newmarket.
Guillaume III (1650-1702) crée le Stud book, répertoire des généalogies toujours en vigueur. On va voir apparaître, les grands ancêtres du longiligne et universel pur-sang anglais. Trinité célèbre, aux origines pittoresques, que celle de Byerley Turk, Darley Arabian et Godol­phin, qui vont avoir les honneurs du premier « stud-book .» En Angleterre, ces trois étalons coururent et surtout procréèrent brillamment au haras.

La France, par ce qu’elle avait un passé riche d’épopées, de prouesses guerrières et d’actes héroïques où le cheval tenait une place éminente, avait les moyens de faire sa place.
Louis XIV permit des épreuves du genre « pari disputé » entre deux grands nobles sur de longs parcours à travers champs.
Sous Louis XVI, grâce à l’anglomanie persistante, les courses françaises progressent.

En 1750 est fondé le jockey-club, cercle aristocratique, qui servira de modèle à ses homologues étrangers, notamment au second en date, fondés quatre-vingt-trois ans plus tard, le jockey-club français.

En 1776 – le futur Charles X importe de nombreux pur-sang anglais. Les premières courses françaises sont organisées dans la Plaine des Sablons.
En 1780 – Louis XVI dotent certaines de prix importants. L’hippodrome de Vincennes est créé.
En 1824 – Charles X, joueur invétéré, crée le Prix du Roi doté de 6.000 F.

Les premières courses de chevaux au trot ont eu lieu en 1809 à Saint-Brieuc, à Strasbourg et Aurillac en 1820 puis à Nancy en 1828.

1833 – création en France du Comité de la société d’encouragement pour l’amélioration des races de chevaux dans les milieux aristocratiques et anglophiles de Paris.
1836 – premiers prix de Jockey Club.
1857 – inauguration de l’hippodrome de Longchamp par Napoléon III.
1864 – ouverture de Deauville suivie en 1873 de l’ouverture d’Auteuil.
1919 – naissance en France de la fédération Nationale des Sociétés de courses.
1920 – premier Prix de l’Arc de Triomphe ainsi que la Création du PMU.

À partir de cette date, on peut parler d’« époque moderne » des courses françaises.

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